samedi 23 août 2008

Ça sent le poisson

Je suis songeuse devant mon avenir. Oui, encore un de ces textes endormants mais pourtant très éveillés... Je rêve à tellement de choses. C'est drôle. Je ne sais pas plus qu'hier où je m'en vais. La destination est floue, ou plutôt multiple. Elle prend plusieurs formes, comme les nuages. Tu penses y déceler un chat, un dragon, une maison. Au fond, ça dépend de ton point de vue. Au fond, ça dépend de tes désirs et de la façon dont ils te manipulent les yeux.

Mon futur métier est un caméléon. Mon futur métier joue à la Mystique, ou à la Candice. Il se transforme au fil des jours, des rencontres, de mes humeurs. Mais je sens que de plus en plus, il y a un ultime objectif qui relie tous les points.

J'ai besoin de dire. Tout. Ou rien. Tout et rien à la fois, et parfois même rien du tout. Mais même quand j'ai rien à dire, je dois le dire quand même. J'en ai besoin, c'est tout.

Ça se dessine tranquillement sous le doute. Partant de cette ultime conviction que dans mon futur métier, je devrai parler, ça m'ouvre un tas de porte. Trop peut-être. Ça m'avance pas à grand-chose, mais ça me rapproche de quelque chose, en tout cas.

Le chemin se trace. Pour l'instant, c'est un trait dans le sable. Et la vague n'est pas loin. Ça sent le sel. Et le poisson. Ça sent la remise en question. Mais pendant cette marrée basse, cette trêve de casse-tête, je regarde mon avenir se profiler sur la plage...

et je laisse mes désirs me manipuler les yeux.

mardi 19 août 2008

L'entre-deux

Je suis en congé après 2 mois d'intensité, de chansons, de sourires, de cris, de larmes, de jeux, de lunchs aux sandwiches et de barres tendres chewy de Quaker sans arachides.

Je suis en congé après 2 mois de travail au Camp des artistes.

J'ai rien vu passé. Je me suis réveillée samedi matin comme après un rêve trop réaliste, essoufflée, le front en sueur. C'était pas un cauchemar, mais j'avais comme un goût amer en bouche. J'ai aimé mon été, mais c'était bel et bien mon dernier.

C'est bizarre. Dans les dernières semaines, j'ai l'impression que tout s'est gâté. L'énergie entre les animateurs n'était plus la même. J'ai tellement travaillé fort pour le spectacle et pour le journal du camp que j'en ai oublié ma tâche première, celle de tripper avec les enfants. Et puis hop! C'était terminé. Le camp s'est vidé et je suis partie, la tête aussi vide de souvenirs que mon corps l'était d'énergie.

Et puis je me suis rendu compte que tous les efforts que j'avais mis ne faisaient pas de moi une personne plus appréciée. Je me suis éloignée des autres animateurs. Ils n'avaient plus besoin de moi, je n'avais plus besoin d'eux. Je n'ai même pas senti le besoin d'aller au party de fin de camp.

C'est dingue.

Je me sentais trop vieille pour la gang. Le camp des artistes, c'est terminé. À 22 ans, il est temps que j'occupe mes étés en adulte. Je l'aurais fait en tant que coordonnatrice, mais la place est prise. Dommage!

Me voilà donc dans un entre-deux, à cheval entre le camp et l'école qui recommence bientôt. Je suis en vacances, quoi. Bien que cette fin d'été me donne quelques brûlements d'estomac, je savoure chaque seconde de cet entre-deux avec Amoureux.

Et heureusement, un amoureux, c'est plus efficace que des Tums!



dimanche 13 juillet 2008

Si j'avais des couilles...

C'est une phrase d'une platitude extrême, du déjà-vu, un cliché pas du tout hot.

"Les hommes sont tous les mêmes."

Cette phrase m'est venue en tête durant une soirée au bar. Tous les gars pamés devant une fille, une seule et même. Jolie? Oui, sans doute. Pas top-canon, mais jolie. Elle danse bien? Bah... De mon regard de fille, non, pas tellement. Mais d'un regard de gars, le trémoussement de ses hanches voulait clairement dire "approche, je suis facile". Et ça, d'un regard de gars, ça suffit amplement pour dire que la fille danse bien.

Entendu que dans un bar, on boit. Entendu aussi que le quotien intellectuel d'un buveur baisse à un niveau proportionellement inverse à la quantité d'alcool ingérée. Une fille dans un bar, c'est donc pas toujours allumée.

Bon.

Ce qui me fascine, c'est que plus la fille agit en nunuche, plus les garçons ont l'air d'aimer ça.

La nunucheté, ça pogne.

Je vis une profonde incompréhension.

Je vis aussi une sérieuse remise en question. Moi qui me suis toujours efforcée d'avoir l'air brillante, qui sait combien d'occasions j'ai ratées.

Mais je ne comprends toujours pas. Ah, si j'avais des couilles...

mardi 27 mai 2008

Épisode naïf numéro 4 : Pouce, mais pouce égal!

Il y a au moins quatre ans de cela, par une chaude nuit d'été, je décide, à une heure plutôt tardive, d'aller rejoindre des amis dans un after hour, à Laval. Pour bien comprendre ce qui suit, je dois d'abord vous expliquer mon aversion, que dis-je, ma hargne envers Laval.

Je déteste Laval. Toutes les fois où j'ai mis les pieds à Laval, je m'y suis perdue. Je ne comprendrai jamais Laval, donc, je n'aimerai jamais Laval.

Voilà.

Ceci dit, j'embarque quand même dans ma voiture et je prends quand même la direction de cette ville du diable, parce que je suis jeune et que c'est écrit quelque part qu'il faut faire des folies quand on est jeune. Résultat : je me suis perdue, et comme il faut en plus. Quand je fais quelque chose, je ne le fais pas à moitié : j'ai tourné en rond pendant deux heures.

Mais ce n'est pas tout.

Au troisième dépanneur où je me suis arrêtée pour demander mon chemin (c'est qu'en plus, Laval est probablement le seul endroit au monde où les employés des dépanneurs ne connaissent pas la ville...), un jeune homme m'apostrophe.

Jeune homme qui m'apostrophe : Hey, ça fait 2 heures que je marche... Tu t'en vas par où?
Moi, juste tannée : Au Red light, mais là...
Jeune homme effronté qui me coupe : Ah ouais? Je vais y aller moi aussi!

Complètement dépassée par les événements, je l'ai embarqué. Oui monsieur. Et c'est même pas tout, j'ai poussé la crédulité encore plus loin en arrêtant à la Caisse populaire pour permettre à mon compagnon de route non désiré de retirer de l'argent pour payer son cover. Oui, monsieur. Alors que plusieurs d'entre vous auraient fui pendant cet arrêt au puit, moi, je suis restée. Oui, oui, oui, monsieur.

Mais là, quand nous sommes enfin arrivés au bar, mon ingrat de pouceux m'a demandé : « Est-ce que je peux laisser mon sac dans ton char? », c'en était trop. J'ai dit NON MONSIEUR.


Il n'a pas pu entrer dans le bar.

Hi hi.


Il a dû retourner à pied chez lui. Et on devait être encore plus loin de chez lui qu'au moment de notre infortune rencontre. Ha ha!

Douce, douce vengeance!


jeudi 22 mai 2008

Fuck off!

Ceux qui me connaissent le savent, j'ai des opinions sur un peu tout et j'aime bien les dire. Jusqu'à maintenant, je ne me suis pas trop servi de ce blogue pour les divulguer, mais là, je dois le faire, vraiment.

Hier, je suis tombée sur un article de journaux qui m'a un peu surprise, voire choquée. Vous connaissez Jessica Barker, celle qui jouait dans les intrépides? On ne la voit plus souvent à la télé, son heure de gloire s'est terminée en même temps que ladite émission. Eh bien cette jeune femme a trouvé un moyen de faire parler d'elle : elle vend des chandails sur lesquels est écrit : "FUCK FACEBOOK".

Wow.

Ça, c'est de l'innovation.
Sans blague, je trouve ça complètement nul. Facebook est là pour rester, on est mieux de s'y faire. C'est vers ça que notre monde s'en va. Eh oui! Je n'adule ni ne dénigre ce nouveau venu, disons plutôt que je lui trouve plus de bienfaits que de mauvais côtés. Étant la copine d'un comédien et producteur de théâtre, je considère que Facebook est une excellente façon de faire la promotion de spectacles ou d'événements. Puis, on peut reprendre contact avec de vieux amis, pourquoi serait-ce à ce point dommageable?

Madame Barker fut seulement un peu enragée lorsque des fans, des gens qui lui sont totalement inconnus, ont essayé de l'ajouter à leur liste d'amis. Bon. Pour les personnalités publiques comme elle (...), c'est certain que Facebook ne permet pas la protection de la vie privée. Ce n'est pas aussi safe qu'un chalet sur le haut du montagne, mettons. Mais encore, ça dépend de la façon dont on utilise le fameux site. Jessica est une grande fille, elle peut décider d'y mettre des photos ou non, de refuser des demandes d'amis, d'augmenter la confidentialité de son profil, etc.

Mais pour monsieur-madame-tout-le-monde, on va se le dire, c'est assez rare que des inconnus nous demandent de les ajouter. Moi, en tout cas, ça ne m'ai jamais arrivé. Et vlan dans les dents. Sa belle argumentation vient de foutre le camp.

Sérieusement, ce qui m'agace le plus là-dedans, ce n'est pas qu'elle s'en prenne à Facebook. La machine est assez grosse pour se défendre elle-même. Le problème, c'est que madame Barker va étendre sa hargne sur tout de sorte de sujet. On va voir apparaître des chandails "Fuck Le Secret" et "Fuck le Plateau". Je comprends juste pas à quoi ça sert d'être aussi violent dans ses propos. Ça donne quoi, ça soulage quoi, ça change quoi? Est-elle si désespérée? Oui, sa carrière n'est pas ce qu'elle a déjà été. Mais est-ce qu'elle pense vraiment que passer pour une professionnelle frustrée en manque d'attention va lui amener du travail?

Et pendant que je me plains, elle, elle se fait des gros billets. Parce qu'il semble que sa nouvelle PME fonctionne à merveille. Mais vous, seriez-vous fiers de faire de l'argent en vendant ces t-shirts?

Auriez-vous le sentiment profond d'aider votre société à progresser?

Fuck off!

jeudi 8 mai 2008

Do mi sol do sol mi do

Pendant que je me ronge les sangs pour toutes sortes de raisons banales et nullement importantes (du genre mon avenir, mon nouvel appart, mon nouveau programme...), il y a un rêve qui s'installe tranquillement dans mon cerveau. Il s'est logé quelque part dans mon hémisphère droit. En fait, ça fait longtemps qu'il est là, mais je sais pas pourquoi, j'ai tendance à l'oublier. Il aime bien se cacher, le vilain. Il me joue des tours. Parfois je me dis : "Parfait, il est disparu, on passe à autre chose..." Mais chaque fois, il revient. Il me saute dans la face, il se plante devant moi. Il ne bouge plus. Et il me tire la langue.

Cette stupide envie de chanter me tire la langue comme jamais, ces temps-ci. J'ai même envie de lui arracher et de la mettre dans le vinaigre.

Et tout le temps que l'envie est là, je me couche le soir en m'imaginant donner des spectacles, enregistrer en studio, donner des entrevues, passer à TLMEP, recevoir des trophées, porter des super robes et des talons hauts super inconfortables. C'est pas mal de m'imaginer tout ça, je le sais. Mais vous vous doutez bien que les occasions de chanter, ça courent pas les rues. Alors je chante chez moi, quand il n'y a personne à qui je peux casser les oreilles.

Et ce n'est pas seulement ça. Depuis un certain temps, j'ai perdu confiance en ma voix et en mon talent. Bof, je ne veux pas retomber dans l'apitoiement et les larmes, ce blogue en est saturé! Reste que je me sens dans le besoin de reprendre des cours de chant avant de participer à des concours ou de refaire des gros spectacles. Ça prend beaucoup de confiance en ses moyens pour faire des concours. Il ne faut pas crouler sous la pression. Il ne faut pas avoir peur de foncer. Pendant que moi je me morfonds dans mon sous-sol, mon amie, la superbe Marie-Ève, ne manque aucune occasion de se produire. Je l'admire, vraiment!

Mais encore là, ce n'est pas seulement ça. À vrai dire, je n'ai pas envie de faire ce que tout le monde fait dans les concours. J'ai pas une voix qui colle à ça, et je n'ai pas nécessairement envie de faire en sorte qu'elle y colle. J'en ai un peu marre des chanteuses à voix qui se trouvent bonnes parce qu'elles chantent exactement comme la chanteuse. Interpréter, c'est pas imiter. Chanter, c'est pas crier non plus. Moi, j'ai pas envie de crier. J'ai pas une voix qui s'entend à 50 km à la ronde. Ça me correspond pas, ces concours amateurs, voilà tout.

C'est pourquoi j'ai envie d'écrire mes trucs. Je veux chanter des paroles qui me ressemblent. Je veux trouver mon style. J'ai toujours été comme ça. Je n'aime pas me plier aux conventions. Je prends ces conventions et je les arrange à mon goût. C'est ce que j'aimerais faire en musique.

Et voilà. Le rêve s'est de nouveau ancré dans mon cerveau, mais cette fois-ci, je crois qu'il va y rester. Ce n'est pas pour demain, mais un jour, je vais faire un album. J'y tiens... et j'y crois! Il faut seulement que je me trouve un musicien ou une musicienne qui aurait envie d'en faire autant...

Des intéressés? :P

jeudi 1 mai 2008

D'un appart à l'autre

Amoureux et moi avons trouvé un appartement.
Eh oui, j'avais presque perdu espoir de voir ce jour arriver, mais c'est fait. Nous n'avons pas eu besoin de chercher si loin, nous allons emménager dans le bachelor sous les parents à Amoureux. Oui, oui, à Saint-Jérôme. Oui, oui, je vais toujours à l'UQÀM l'année prochaine. Oui, oui, vous avez compris : soir et matin dans le trafic...

Bon, c'est certain que c'est pas l'idéal pour le voyagement, mais ce l'est pour une multitude d'autres raisons. D'abord, le 3 et demi nous coûte 500 $ tout inclus, et quand je dis tout inclus, ça veut aussi dire le câble et Internet. Wow. Je n'espérais même pas autant de commodités!

Ensuite, cet été, je travaille dans un camp de jour qui se situe à St-Jérôme. Amoureux aussi travaille dans le coin l'été et durant l'année. Alors, tant qu'à s'installer quelque part où on devra voyager ET pour aller à l'école ET pour aller travailler, on s'est dit qu'on allait au moins se rapprocher d'un des deux.

Enfin, je réitère : 500$ tout inclus. Wow. Impossible de trouver mieux. À ce prix-là, on peut se permettre de payer plus pour le gaz.

Voilà, j'ai un appartement. C'est pas Versailles, j'en conviens. On va peut-être se sentir un peu à l'étroit quelque fois. Mais on a une piscine et un spa. Versailles avait même pas ça! Ha!

Cela dit, j'ai hâte d'emménager pour vrai. J'ai commencé à harceler Amoureux avec des idées de déco. Je rêve à Ikea la nuit. Je m'imagine nager dans une mer de peinture multicolore. J'ai même des papillons dans le ventre à la pensée de faire des boîtes.

Nouveau programme, nouvelle université, nouvel appart, nouvelle vie de couple qui commence...

D'un appart à l'autre, toute une vie qui change!


vendredi 25 avril 2008

I wanna rush to the start

Aujourd'hui, j'ai pris l'autobus pour la dernière fois vers l'Université. J'ai regardé la ville, ses rues, ses intersections compliquées, ses gens, ses troittoirs, ses restaurants, ses bars, ses boutiques... J'ai regardé Sherbrooke et je me suis sentie exactement comme Xavier qui regarde Barcelone, dans L'auberge espagnole.

Mais la chanson qui jouait dans ma tête n'était pas No surprises de Radiohead, mais The scientist de Coldplay.

Come up to meet you, tell you Im sorry
You dont know how lovely you are
I had to find you, tell you I need you
Tell you I set you apart
Tell me your secrets, and ask me your questions
Oh lets go back to the start
Running in circles, coming up tails
Heads on a silence apart

Nobody said it was easy
Oh its such a shame for us to part
Nobody said it was easy
No one ever said that it would be this hard
Oh take me back to the start

I was just guessing at numbers and figures
Pulling your puzzles apart
Questions of science, science and progress
Do not speak as loud as my heart
Tell me you love me, come back and haunt me
Oh and I rush to the start
Running in circles, chasing our tails
Coming back as we are

Je pars demain, et pour de bon. Je pars pour vrai, c'est maintenant que ça se passe.

No turning back.

mercredi 23 avril 2008

Constat de coloc

Je vous mets en contexte. Depuis deux semaines environ, une étrange femme s'est installée au dessus de chez moi, plus précisément au dessus du salon et de MA chambre. Son passe temps? Faire du bruit. Beaucoup de bruit. Marcher fort, déplacer des meubles, piocher. Bref, cette femme n'a pas compris la signification des mots "bon voisinage" et "discrétion". Et son copain pue la cigarette. M'enfin.

Plusieurs hypothèses ont été étudiées jusqu'à ce jour par ma coloc et moi afin d'expliquer les dits bruits. Et je crois qu'Ariane a trouvé :

"Peut-être qu'elle s'attache les meubles au cul et qu'elle les traîne dans son appart?"

Des constats comme ça, c'est priceless...

Je vais m'ennuyer, petite coloc!

mardi 15 avril 2008

Benoît XVI superstar

Notre sainteté le pape Benoît XVI est débarqué aux États-Unis aujourd'hui. On l'a vu descendre de son "jet privé" et déambuler sur le tapis rouge en compagnie du président Bush, envoyant la main à ses "fans" et aux paparazzis venus l'accueillir à l'aéroport.

Le pape : une figure intouchable du catholicisme dans le monde, une rockstar aux États-Unis.

À quand une émission de télérealité sur les hauts et les bas de la vie pieuse?

lundi 14 avril 2008

La fin et le début

J'ai élaboré une hypothèse sur ce qu'aura l'air ma vie dans les prochains mois :

Je pars du fait établi qu'il ne me reste que 7 jours d'école en tout et partout.

S'il ne me reste que 7 jours d'école en tout et partout, il ne me reste donc que 7 jours de travail.

S'il ne me reste que 7 jours de travail, il ne me reste donc qu'une seule paye à recevoir.

S'il ne me reste qu'une seule paye à recevoir, il ne me reste qu'un maigre 200 $ dans mon compte.

S'il ne me reste que 200 $ dans mon compte, et qu'en plus, le camp où je croyais travailler cet été ne m'a pas appelé le 7 avril comme prévu, alors ça signifie que je suis officiellement et de façon définitive dans la merde.

Résultat de l'analyse : J'ai besoin d'argent. J'ai besoin d'une job. J'ai besoin d'un appartement. J'ai besoin de vacances.

La fin de la session annonce donc le début d'un tas de nouveaux casse-têtes.

Hourra.

jeudi 10 avril 2008

Court épisode naïf numéro 3 : Le sens du timing

Certains l'ont, d'autres non.

Et moi je ne l'ai pas. Définitivement pas.

Ç'est une règle élémentaire : quand une amie cruise, telle une mouche sur un mur tu te poses et tu te fais DISCRÈTE. Ou mieux encore : tu crisses ton camp. D'une simplicité désarmante.

Mais moi, j'ai la discrétion d'un éléphant, le silence d'une perruche et la subtilité d'un char d'assaut. Je débarque comme une avalanche, je jacasse sans arrêt, je lâche des niaiseries par paquet de dix et en un tournemain, POP! La jolie bulle romantique explose. Disparue la tendresse, il ne reste que des regards haineux m'étant adressés que je ne comprends pas...

J'ai compris maintenant.

Je suis désolée, vraiment!

mercredi 9 avril 2008

Non coupable

La vie est drôle.

Lundi, j'étais à la course, comme d'habitude. Je me rendais à une rencontre avec un professeur qui ne badine pas avec les travaux de fin de session.

Il était 15 h 53 lorsque je mets le pied dans la faculté. Yes, un timing parfait. Mais voilà qu'en route vers le local, je croise un garçon. Ce garçon, je ne le connaissais pas vraiment, mais je le croisais souvent à la fin de mon émission de radio, le jeudi soir. Il se trouve dans la zone grise entre la connaissance et le passant qu'on croise dans la rue. Je ne savais même pas son nom. "Hey le sac banane!" me lance-t-il, en guise de bonjour ( notre défunte émission portait le savoureux nom de Sacoche rose et sac banane). Il ne savait pas mon nom non plus.

Mais voilà qu'en ne sachant toujours pas son nom, je me mets à lui parler de mes projets futurs, soit d'aller étudier à l'UQÀM, de mon rêve de travailler dans le secteur culturel. Et lui se met à me parler de ses études en enseignement, de ses stages, de son studio d'enregistrement. Et nous, quelques minutes plus tard, on se met à parler du monde des communications, de la compétition, de la performance.

Je regarde mon cell : 16 h 15. Zut. Flûte. Merde.

Le sérieux professeur m'a lancé un sérieux regard de reproches en me voyant le bout du nez, et ce, malgré ma mine désolée, abattue, piteuse. La petite fille aux allumettes n'aurait pas fait mieux, je vous le jure. Les quêteux de Montréal m'aurait donné de l'argent. Les petits Africains m'auraient parrainée. Oui, oui, je vous le jure!

Mais c'était du théâtre. Je ne me sentais même pas mal, parce que la discussion avec le garçon à peine connu m'a fait réfléchir sur le merveilleux monde du travail. Je n'y pense pas assez à cet aspect de la vie. Pourtant, dans pas si longtemps (du moins je l'espère), je vais avoir les deux pieds dedans. L'université, ce n'est pas une fin en soi, c'est le moyen de s'y rendre. Je l'oublie parfois.

Après cette session de papotage intense, je me suis mise à rêvasser sur ma future carrière. Recherchiste? Responsable du secteur culturel d'une ville? Animatrice radio? Chroniqueuse culturelle? Je ne sais pas trop, mais je suis optimiste. J'ai un peu moins peur qu'avant. Je commence vraiment à prendre confiance en mes talents. Oui, oui, je vous le jure, et ça fait du bien!

Alors la culpabilité, ce sera pour une autre fois!

lundi 7 avril 2008

Épisode naïf numéro 2 : Gratuit? Vraiment?!

En automne dernier, bien que fauchés comme pas uns, Amoureux et moi décidons d'accompagner le papa-plein-de-fric et la blonde de celui-ci au Salon du voyage, question de voir tout ce que nous ne verrons pas en vrai avant un bout. Tels des obèses au régime qui passent devant un comptoir de pâtisserie, nous bavions devant les dépliants touristiques vantant les mérites de destinations de rêves.

Nous étions en route vers le kiosque de la Grèce quand un Monsieur m'apostrophe.

Monsieur qui m'apostrophe : Hey, toi! Oui, toi, la jeune fille à l'air niais! Est-ce que tu aimes la lecture?
Moi qui veut pas avoir l'air niais : Bien sûr, quelle question!
Monsieur qui m'entourloupe : Je t'offre une carte d'abonnement gratuite, oui, oui, gratuite, pour avoir plein de livres, qu'en dis-tu?

Wow! De la gratuité, enfin quelque chose qui convient à mon portefeuille! Je réponds donc oui avec empressement, sans trop savoir dans quoi je m'embarque. Bientôt, le Monsieur qui m'a apostrophée et entourloupée, me monte un beau bâteau, avec les voiles, pis toute, pis toute. Ce n'est seulement qu'après avoir signer les papiers que je lève les yeux et que j'aperçois pour qui ce charmant capitaine travaille. Sur le drapeau qui vole au vent, je reconnais le symbole de pirate de Québec Loisirs.


Un contrat? Deux ans? Commander 4 livres par année? Dix jours pour annuler? Est-ce qu'il m'a vraiment tout dit ça? Sûrement. Mais pas de façon aussi claire et précise pour la nunuche que je peux être parfois. J'ai donc essayé d'annuler mon abonnement. J'ai écrit, faxé, courrielé, téléphoné, télépathié, voodoué, mais il n'y a rien à faire. J'ai été piegée, rien de moins. Ce Jack Sparrow wanna be m'a ficelée et fait subir le supplice de la planche. Et sploush, dans les requins!

Cet épisode m'aura appris que quand on t'offre quelque chose de gratuit, c'est dans le seul et unique but de te vider le portefeuille.

Gardez l'oeil ouvert, moussaillons!

dimanche 6 avril 2008

Épisodes naïfs : le début d'une saga

Eh oui, je suis parfois naïve. Qui l'eût cru? Bah, à peu près tout le monde. Tout de même, il vaut la peine que je vous raconte quelques épisodes de ma vie où, avec toute modestie, j'ai certainement rivalisé avec tous les Candides de ce monde.



Cet épisode est donc le premier d'une saga. D'autres s'ajouteront dans les prochains jours.


Épisode naïf numéro 1 : En avril, tu ne te découvres pas...les pieds


Je me lève vendredi matin avec une idée très précise de la façon dont j'ai envie de me vêtir pour aller travailler. Dans ma coquetterie habituelle, il est IMPÉRATIF que je fasse « fitter » collier, bracelet et soulier. Impératif, dis-je, sinon, l'effet du kit tombe à plat. On ne veut pas ça. Ainsi, je décide de chausser mes splendides ballerines rouges aussi connues sous le nom de petits-souliers-cutes-qui-se-portent-sans-bas-sinon-c'est-pu-cute. Et je sors.


Avais-je regardé la météo avant de partir? Bien sûr que non. En sortant le matin, une petite brise désagréable me fit douter de mon choix, mais sans plus. On peut vivre dans le doute longtemps vous savez, c'est pas un problème. Mais en revenant, vers midi, que vois-je donc? Des flocons... des flocons à la tonne qui me tombent dessus, et sur ma tête, et sur mes pieds, presque nus.


Cet épisode m'a appris que la fille de la météo à Salut Bonjour, bien qu'un peu trop énervée à mon goût, raconte des choses beaucoup plus utiles que le beau Jean-Pierre des nouvelles culturelles...


Navrant constat.

jeudi 27 mars 2008

Rien

Ce soir, j'ai rien à dire. Vraiment rien, je suis désolée, lecteurs assidus ... C'est triste, il ne se passe rien de totalement incroyable ou d'époustouflant dans ma vie. Des anecdotes? Bah, pas assez intéressantes... Des colères? Oui, il y en a quelques-unes, comme toujours, mais j'ai pas envie de glisser les doigts là-dedans et de pianoter des mots haineux. Pas maintenant, pas un jeudi soir.

Il est 22 h 07. Alors que tout le monde boit et danse, boit encore et "frenche", boit un peu trop et oublie, moi, je suis assise dans mon lit, l'ordi sur les genoux. Et j'ai envie d'écrire.

J'avais envie de sortir il y a quelques heures. Je voulais vraiment faire comme les autres, me fondre dans le troupeau pour boire et danser, pour boire encore et... danser encore plus ;) Mais le corps a pas suivi. Et quand le corps dit non, quand les yeux te ferment tout seul, quand tu pognes un fou rire en pleine émission de radio (m'excuse Ari!), il n'y a rien à faire.

Il est 22 h 22. C'est fou comme écrire pour rien dire peut quand même prendre du temps.

Je vais dormir bientôt, je crois. Il le faut. J'aime dormir. Quand j'étais jeune, je me réveillais toute pimpante à 6 h du matin, tous les jours, école pas école. J'ai toujours pensé que j'étais une lève-tôt. Je pense que le sommeil croît avec l'usage. À moins que ce ne soit la paresse... J'aime tellement être emmitouflée dans des couvertures, j'en aime la chaleur, le confort. En fait, ce qui me pousse à me lever, c'est la pression infernale du temps qui passe... Le sablier de ma vie que j'entends s'écouler, qu'on entend tous s'écouler. Pour moi, le sommeil, c'est du sable qui coule pour rien, du temps perdu, du bonheur vide, abrutissant. J'aime dormir, mais pas trop longtemps. J'aime dormir quand je suis vraiment à bout, quand mon corps me dit non pour sortir, quand mes yeux se ferment tout seul...

22 h 41.

Ouais, je pense que c'est vraiment le temps d'aller égrainer mon sablier pour un petit huit heures...


samedi 22 mars 2008

Le printemps, j'y crois plus!

C'est une légende urbaine, comme la fée des dents et le père Noël.

Aujourd'hui, il fait beau. Mais ce n'est que passager. Je suis sûre que le ciel nous réserve encore quelques bordées de neige. Presque 5 mois qu'on est enseveli sous la neige, un mois de plus ou de moins...

Et même après cette neige, ce ne sera pas fini. Québécois et Québécoises, préparez-vous à faire face à un autre fléau : la fonte. Eh oui, car toute cette neige qui fondra se transformera en grosse slush sale dans laquelle, nous, piétons, marcherons vaillamment avec nos bottes qui prennent l'eau. De cet heureux mélange de neige, de saleté et de sel, les voitures nous éclabousseront au passage. Les rues seront inondées, les nids de poule aussi.

S'il neige à ma fête, au mois de juillet, alors je croirai à la fin du monde!

mardi 18 mars 2008

Please don't stop the music

Je suis bien d'accord avec la petite Rihanna là-dessus...

C'est fou ce qu'on peut ressentir sur un "dance floor". Autant je peux être timide dans la vie, autant je m'éclate et je deviens quelqu'un d'autre quand j'entends de la musique. Et quand je dis musique, je ne parle pas seulement de Sean Paul, Timberlake et Bob Sinclar... Je trippe autant à danser dans un party de matantes sur des vieilles tounes des Beatles ou de la Compagnie créole... C'est même pas une blague, je suis grave...

Parfois ça me prend du temps à décoller, mais quand je "pogne" mon beat, je ne suis pas arrêtable. Tout simplement. Qui a dit que ça prenait de quelconque produits chimiques pour danser toute la nuit? Moi, ça me prend UNE chanson bien placée. Une bonne chanson qui fait lever le monde et je suis partie. Est-ce que je danse bien, est-ce que je suis toujours sur le beat, est-ce que j'ai l'air folle? Je me pose même pas ces questions... et il faudrait pas, car la séquence de réponse doit ressembler à "non-non-oui, vraiment"... Si je m'arrêtais à ça, je danserais pas.

Mais je m'en fous, et c'est ça qui est drôle... Le plancher de danse est probablement le seul endroit au monde où je me fous totalement de l'opinion des autres, et pourtant, c'est probablement l'endroit au monde où il est le plus facile de se ridiculiser. Quelqu'un peut m'expliquer? Il y a de ces paradoxes dans la vie...

Il est où le prochain party?

dimanche 16 mars 2008

Inquiétude d'un dimanche matin

J'ai peut-être trouvé un appartement pour héberger ma nouvelle vie d'étudiante montréalaise. Un coquet et très éclairé 3 1/2 à Ste-Thérèse, juste assez grand pour laisser respirer notre bordel à David et moi. Quand j'ai mis les pieds dans ce logement, je me suis dit : "ça y est, c'est le bon". Je me sentais déjà chez moi. Je nous voyais assis dans le salon à regarder un film et à manger du popcorn. Je me voyais déjeuner dans la cuisine et lire le journal. Je m'imaginais même dans la salle de bain en train de faire du lavage. Wow. Cet appart, c'est le nôtre.


Mais biensûr, il y a un immense mais. Un mais si gros que je crains qu'il nous empêche d'habiter ce logement pourtant fait sur mesure pour nous. Il est libre le 1er mai, et mon bail à Sherbrooke finit le 1er juillet.

Caca.

C'est pas comme si je faisais un salaire de fou et que je pouvais me permettre de payer deux loyers pendant deux mois. La vérité c'est que j'aime bien mon boulot avec les garçons de génie, mais le peu d'heures que je fais par semaine me sert à payer mon épicerie et mes quelques sorties. Bon, je sais, ces dernières semaines, les sorties affluent de partout. Je me suis un peu laissé allé à des dépenses futiles et fortes en alcool. Cela dit, je tiens à dire que depuis le début de la session, j'ai été vraiment sage. Cette période de party, je peux me la permettre. Elle est passagère et réfléchie, en quelque sorte.


Le fait est que je ne sais pas encore quel sera mon emploi cet été. Je pourrais retourner bosser au camp des artistes, avec mes petits monstres adorés. Mais je devrai me taper 20 minutes de voiture tous les matins, ce qui craint un peu. Je pourrais toujours travailler dans un autre camp de la ville de Ste-Thérèse, mais les salaires ne seront pas aussi bons, c'est certain. Enfin, je pourrais me dénicher un emploi dans un café, resto et autres bars de ma nouvelle ville.

Bref, plusieurs choix défilent devant moi, mais j'ai pas beaucoup de temps pour choisir... Et j'ai un peu peur de ne pas gagner assez d'argent pour payer tout le toutim qui vient avec un nouvel appart. L'amoureux, lui, il n'est pas stressé. Il travaille dans une école secondaire, professeur de théâtre. Moi, avec mon petit travail de permanente à l'AGEG, j'ai beaucoup de croûtes à manger! :S

Un peu d'inquiétude en ce dimanche matin. Des inquiétudes passagères, mais très réfléchies...


lundi 10 mars 2008

Lassitude et nostalgie post-jeux

Dans les prochains jours, je m'attends à voir apparaître une série de billets portant sur le spleen post-jeux sur les différents blogues de mes amis. Je ne ferai pas exception, car voici le mien!

Les Jeux sont faits, terminés, finis. Ce fut mes derniers Jeux à Sherbrooke, possiblement mes derniers jeux à vie.

Il y eut de grands moments lors de ces 4 jours de folie et de lutte contre le sommeil. J'y ai découvert des personnalités, j'ai découvert la mienne un peu plus. Les Jeux tissent des liens entre les gens, mais ces liens ne survivent pas toujours au retour à la réalité. C'est bien ce qui me fait peur.

L'année prochaine, je quitte Sherbrooke. La décision est définitive et prise depuis longtemps. Or, ces 4 petites journées seulement, par leur intensité et leur effervescence, me font douter. Je m'entends si bien avec les gens de Sherbrooke. Je me sens beaucoup plus proche d'eux que de ceux de l'UQAM, par exemple, où la performance semble parfois prendre le dessus sur le plaisir et la camaraderie. J'aimerais vraiment refaire les Jeux l'année prochaine, mais je doute qu'il y ait une place pour moi au sein de la délé de l'UQAM, et si oui, elle m'apparaît moins attrayante que celle que j'ai occupée lors des deux derniers jeux à Sherby.

Je ne peux pas cacher ma déception de n'avoir point récolter de médaille cette année. Voilà deux ans que je fais cette épreuve et cette année, je croyais sincèrement que notre délé méritait un podium. Les juges en ont décidé autrement, peut-être parce que la performance n'a pas été parfaite. Et ce qui me déçoit le plus, c'est que les erreurs qui se sont produites sur scène, si minimes soient-elles, auraient pu être évitées si j'avais davantage insisté, si je m'étais davantage imposée. Mes deux comparses, Anne et Cindy, ont fait un travail remarquable et moi, je me suis tenue dans l'ombre, alors que le rôle que j'aurais dû jouer, je l'ai joué à moitié. J'ai beaucoup appris en regardant ces deux pétillantes femmes travailler. Je crois que j'ai du talent, même si je n'ose pas toujours le montrer. Je crois que j'aurais le talent pour faire un show cul gagnant. Tout est une question de confiance, mais disons qu'elle a été un peu ébranlée cette année. La déception d'UdeS en spec et maintenant celle des Jeux m'amènent à réfléchir sur ma façon de travailler, sur mes forces et mes faiblesses.

Je me réjouis toutefois de cette quatrième place en songeant au plaisir qu'on a eu sur scène... Délé, vous avez donné tout ce que vous pouviez donner, et même plus. Je vous aime, vous nous avez fait du bien.

Merci d'avoir embarqué dans notre folie irlandaise!

vendredi 29 février 2008

La tag

C'est Valérie, la blonde charmante et spontanée, qui m'a envoyé le tag!

Voici le jeu :

1. Écrire le lien de la personne qui nous a tagué
2. Préciser le règlement sur son blogue
3. Mentionner six choses sans importance sur soi
4. Taguer six autres personnes en mettant leur lien
5. Prévenir ces personnes sur leur blogue respectif

Voici les 6 choses sur moi.
  • Je suis née à Saint-Hyacinthe, et j'ai vécu à Ste-Madeleine. Oui, oui, là où le camping, ça se fait au bord de l'autoroute, là où on aime relaxer en inhalant du dioxyde de carbone, tout en écoutant le ronron des camions. Fascinant!
  • J'ai déjà sauté à pieds joints dans un fossé plein de maaarde en pensant que c'était de la boue. C'était à Ste-Madeleine.
  • J'ai passé la cassette de Super Mario 64. Ma seule victoire à ce jour contre un jeu vidéo.
  • Je suis maniac des Sim's. Ne m'achetez JAMAIS ce jeu, sinon je ne sortirai plus jamais de chez moi. Vrai.
  • Une malédiction qui m'afflige depuis l'été m'empêche de conserver les vestes que je m'achète. Nombre de vestes achetées depuis l'été : 4. Nombre de vestes perdues et/ou volées depuis l'été : 2. Nombre de vestes brisées depuis l'été: 1. Chiant.
  • Dans ma courte vie de conductrice, j'ai déjà été responsable d'un accident : je suis rentrée dans le "cul" d'un gars qui attendait à une lumière rouge. Je pensais qu'elle était verte...

Je donne la tag à Chanel et Élizabeth qui j'espère n'ont pas encore été taguées...

jeudi 21 février 2008

Un mouton multicolore

La vie nous a fait comme elle nous a fait. On n'a pas le pouvoir de changer quoi que ce soit, sauf peut-être avec beaucoup de bidous et beaucoup d'inconscience (à voir la photo des fesses...).

Mais si je pouvais me réveiller demain matin, et avoir de l'air de ce que je veux, j'aimerais:

  • avoir la peau couleur café des Sud américaines;
  • avoir les fesses d'une Brésilienne;
  • avoir les cheveux d'une asiatique;
  • avoir la taille d'une Suédoise (ça ferait changement de ma grandeur actuelle);
  • avoir le rythme et la voix d'une Africaine;
  • avoir la patience d'une Tibétaine.
Un mouton multicolore, multiracial, multiculturel...

Wow.

mardi 19 février 2008

Je veux me swifferiser

Je me sens comme une vieille vadrouille qu'on aurait remplacée par un Swiffer. La vadrouille, elle nettoie mais elle est comme pu dans le vent. Fini le temps du vieux chiffon, bonjour la statique!

J'ai toujours pensé que j'étais créative, originale, imaginative. Mais là, depuis un bout, bof... D'abord, hier, on a reçu l'agréable visite de la Célibataire urbaine et de Philippe-André Piette, des blogueurs qui ont été propulsés dans le domaine du journalisme, un peu par chance, un peu par talent. Depuis que j'ai découvert la blogosphère, je me disais justement que peut-être, quelqu'un d'important me lira, et qui sait. Mais il semblerait que les blogues sont de la race des vadrouilles sales et désuètes : ils ne sont plus IN. Trop de blogues déjà, le mien se perd dans la masse.

Puis, hier, j'ai vu Borderline avec la si belle, la si bonne, la si nue (!!) Isabelle Blais. Le film est basé sur un roman. Dans le film, on voit KiKi, le personnage d'Isabelle, écrire son roman. On voit ses mots défiler à l'écran, c'est beau et tellement swiffer! J'aurais envie d'écrire comme ça. Mais j'ai eu une enfance totalement normale, donc pas de chance.

Finalement, aujourd'hui, comme à tous les mardis après-midis, j'ai assisté à mon cours de rédaction créative. J'ai reçu une note pour les 4 premières pages de ma nouvelle. Une belle note vadrouille qui pue, en dessous de la moyenne. Pas de beaucoup, mais quand même, ça pue.

Il y a des fois où je sais plus quoi faire pour me "swifferiser". J'ai toujours aimé écrire, inventer des histoires, imaginer des scénarios. J'écris tout le temps, pas pour rien que j'ai craqué pour le blogue. Je suis comme dans une position plate. Je suis pas dans les plus poches, je pense très modestement avoir un certain talent en écriture, mais pas assez pour me faire des espoirs. C'est comme si j'avais une moitié de toast de talent. Ça satisfait pas, ça, une moitié de toast. Je dirais même que c'est vachement décevant.

Moi qui me cherche constamment, je me rends compte que je suis pas un Swiffer dans rien. C'est ça le vrai problème. Dans tous les domaines, je suis toujours dans la moyenne, toujours un peu en dessous. J'aimerais ça avoir un vrai talent. J'aimerais ça avoir quelque chose en quoi j'ai pas besoin de fendre le cul en 4 pour arriver à ressortir du troupeau.

Je veux bien être mouton, mais j'aimerais ça me faire remarquer, aussi.

Un jour, du moins.

Un jour...

lundi 18 février 2008

Salut, la vieille!

Et voilà, c'est fait! J'aurais dû m'en débarrasser bien avant de cette vieille bagnole rouillée, mais c'est ce matin que ça s'est fait.

Je dois vous avouer que ça me fait un peu de peine. Ok, la "scrap" m'a remis 150 $, et j'ai eu un remboursement de 125 $ pour mes plaques, mais j'ai perdu une partie de ma liberté... Auto pour automobile, auto pour autonomie. Malgré son look plutôt moche, elle m'a transportée plusieurs fois de Saint-Jérôme à Sherbrooke.

Je vais m'ennuyer des vendredis matins où, le coeur léger, j'embarquais sur l'autoroute 10 en direction de mon chez-nous. Pendant 2 h, je chantais à tue-tête, en essayant de camoufler le grichage de tes speakers, vieille chippie. Je vais m'ennuyer des petits gémissements que tu poussais à l'occasion et qui me rendaient nerveuse à mort. Toutes les fois où on prenait la route ensemble, je me disais "c'est peut-être la dernière fois, elle va sûrement me lâcher..." Mais tu ne m'as jamais déçue. Tu as assuré sur toute la ligne. Je vais me rappeler à jamais les tempêtes qu'on a bravées ensemble, et le fossé dans lequel on a sombré, un certain dimanche matin. Et je me souviendrai toujours de ce jour sombre où le mécano a ouvert ton capot et m'a dit "Le gasket de tête va lâcher... On sait pas quand, mais continue de rouler avec et tu risques de te retrouver jammer sur la route un des ces quatres. Je suis désolé." C'est à ce moment que j'ai su qu'il fallait que je me débarrasse de toi.

Alors rest in peace, la vieille! T'as fait ton temps, tu mérites le repos éternel.


jeudi 14 février 2008

Sortir pour faire sortir le méchant

Mes amis, ce matin, je vais bien.

Je me suis couchée à 4 h du matin. Je me suis levée à 8 h 30. Je me suis pointée à un cours qui n'a pas eu lieu. Mais qu'à cela ne tienne, je suis heureuse.

La petite soirée au Contact et la poutine chez Pap's m'ont fait du bien. Vraiment. Ce matin, j'avais hâte de me lever et d'affronter la journée, même si elle s'annonce loooooongue. J'en ai rien à foutre si mon corps est faible, mon petit coeur, lui, il est top shape!

Cela dit, j'aimerais relativiser mes propos du dernier billet. J'ai eu un overflow d'émotions, ça arrive. Plusieurs personnes m'ont fait voir que, comme d'hab, j'ai dramatisé. C'était pas SI pire que ça... On en revient, on prend sur soi, et on continue!

C'est pas comme si j'étais au Jeux olympiques et que je m'étais plantée à mon épreuve après 4 ans d'entraînement. C'est pas non plus comme si j'étais chirurgien et que mon patient était mort entre mes mains.

Non, sérieusement, il y a pire que ma petite-minime-infime déception.

Bonne Saint-Valentin :)

mercredi 13 février 2008

C'est raté...

D'abord, tu penses à un numéro. T'en élabores le concept, tu trouves la musique, les accessoires, le décor. Puis, tu fais une mise en scène, et pendant plusieurs semaines, tu t'endors en te répétant les paroles et les gestes des chansons que tu vas chanter. Tu fais tout ça pour une raison, pour un spectacle, pour une soirée, un petit dix minutes de ta vie qui devrait t'apporter la satisfaction d'avoir réussi quelque chose de grand.

Hier soir, à UdeS en spec, ce n'est pas ce qui s'est passé pour moi. Après ces dix minutes qui m'ont paru interminables, je me suis dit "c'est raté".

C'est raté, le moment de plaisir. C'est raté, le sentiment de satisfaction. C'est raté, les dix minutes de gloire.

Je sais qu'il y a plein de gens qui m'ont trouvé bonne. J'ai reçu des compliments et j'ai senti qu'ils étaient sincères. Merci, les Jeux. Mais il reste qu'à mon retour à la maison, j'ai éclaté en sanglot. Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça m'a pris pour me convaincre de le faire, ce numéro. J'ai rarement eu le guts de faire un truc par moi-même, surtout de cette ampleur. Pour une fois, je me suis dit que j'allais le faire, que j'allais réussir, que j'allais reprendre la confiance en mes talents que j'avais perdue.

Eh bien ça aussi, c'est raté.

Si j'en faisais souvent, des spectacles, ce serait différent. Je me dirais "ouf, dure soirée", j'irais me coucher en me disant que demain, je ferais mieux. Mais là, je peux pas recommencer. Et la soirée d'hier me laisse un goût très amer dans la bouche. La pilule, je l'ai avalée, mais c'est comme si j'avais du reflux gastrique. ça remonte, ça redescend, et ça brûle. Ça brûle, la déception.

Je vais m'en remettre, ça va déjà mieux qu'hier. Mais c'est difficile, parce que je sais que j'aurais pu faire mieux. Le numéro était bon, et j'ai pas pu l'amener où il aurait pu aller. Et je me remets en question...

et j'avais juste pas besoin de ça.

mardi 12 février 2008

À Sherbrooke aussi...

Il n'y a pas que mes amis stagiaires Carl et Sandrine qui rencontrent des gens bizarres. Pas besoin d'aller à Montréal pour faire des rencontres douteuses, à Sherbrooke aussi c'est possible.

J'avais eu une matinée de marde. La fille qui devait rentrer après moi au travail ne s'est jamais pointée. Elle était malade. Je suis donc restée une demi-heure de plus, car c'était le bordel, et ça m'a fait chier. Là, je me dirigeais à reculons à la répétition générale pour UdeS en spectacle et ça me fichait une trouille intense. Pour rendre le tout encore plus insupportable, j'allais être menstruée dans 2 jours.

Vous comprendrez donc que j'avais pas le goût de rencontrer un étranger bizarre qui me parle de choses bizarres auxquelles je suis évidemment obligée de répondre. Mais le voici qui se pointe le nez dans la cabine d'autobus. Un petit monsieur dans la cinquantaine, la jasette pas mal lousse. Je le voyais venir, il allait ouvrir la bouche, ça se sentait.

Lui: Il vente pas mal, han! Un vent du nord, ça!
Moi dans la vie: Ben ouais, han!
Moi dans ma tête: ...
Lui: Aime-tu ça l'école?
Moi dans ma tête: Osti...
Moi dans la vraie vie: Ben oui, pas pire.
Lui: Ça l'aide avec le tabac magique, han!
Moi dans ma tête et dans la vraie vie : ???
Lui: Ben oui, tsé le tabac magique! Vous fumez ça, vous autres les jeunes han? Dans les cours, vous devez pas comprendre la même affaire quand vous en avez fumé!
Moi dans la vraie vie : Je sais pas, moi j'en fume pas vraiment.
Lui: Awaye, tu peux me le dire, moi aussi j'en fume, à mon âge, on n'a pas le choix...

Et là, le bus est arrivé. Et il n'embarquait même pas dedans. Il est venu dans la cabine juste pour me parler, juste pour entrer dans ma bulle, juste pour me faire chier. Et même si j'ai trouvé cette conversation tout à fait ennuyeuse et totalement inopportune, j'ai quand même lâché un poli "bonne soirée" à son instigateur.

Savoir-vivre, quand tu nous tient!


dimanche 10 février 2008

Le romantisme, ça sent l'ail!

On a essayé, mais ça n'a rien donné. Toutes les fois où on l'a voulu, même très fort, ça n'a pas non plus fonctionné.

Mon chum et moi, on est pas romantique. Point.

Mais est-ce que c'est écrit quelque part qu'il faut absolument l'être? Est-ce qu'on est vraiment obligé de s'offrir des fleurs, de souper aux chandelles, de prendre des bains moussants, de se faire des longs massages huileux, de se mettre beau en tout temps pour faire plaisir à l'autre?

Bon ok, à l'occasion, j'avoue que ces petites choses sont agréables, sympathiques, cutes. Mais nous, quand on essaie de les faire, ces petits trucs, ça revire toujours en rigolade, en niaisage et ça finit inévitablement en fou rire. On n'est incapable de prendre notre rôle de tit-couple-romantique-à-la-limite-du-quétaine au sérieux.

Ce weekend, comme nous serons éloignés lors de ladite soirée, on a voulu se faire un souper de St-Valentin. D'abord, élaborer le menu de la soirée n'a pas été évident. Ça s'est presque transformé en chicane... Côté romance, on a vu mieux! Finalement, notre choix s'est arrêté sur des langoustines. Avec notre grande adresse en matière de popotte, nous avons failli les faire brûler, les langoustines, et asperger en prime le comptoir de beurre à l'ail.

Puis, vint le temps de la fondue au chocolat. Ah ça, c'est plutôt amusant à faire en couple. Sauf que quand tu coupes les fruits sur la même planche où t'as précedemment haché l'ail, la plaisir s'amenuise.

Conclusion? On va se le dire, manger des langoustines, avec les doigts et tout, c'est pas très charmant. On va se le dire là aussi, puer l'ail à plein nez, c'est pas très charmant non plus.

Mais en bout de ligne, on a beaucoup ri : de notre non-talent en cuisine, de nos gaffes, de notre idée bizarre de manger des scampies..

Cette soirée me laisse donc de bons souvenirs, des souvenirs d'un romantisme qui sent l'ail!

samedi 2 février 2008

Soulagement

Mon petit coeur est heureux, car mon chum est un héros.

Eh oui, croyez-le ou non, il a bravé vents et verglas et grésille et neige pour venir me voir, dans mon lointain home sweet home. Une route qui lui prend habituellement 2 heures lui en a pris... 4. Tout ça pour moi!

Mais là je vous entends crier : mais que tu es odieuse de l'avoir laissé prendre la route! Sois damnée, Ô misèreuse, Ô ingrate! (Racine, bordel, tu me suis jusque dans mon blogue... je te déteste). Mais sachez que je lui ai dit maintes et maintes fois de NE PAS venir. Il ne m'a pas écouté, quel bonheur! ;)

Je peux maintenant affirmer qu'il y quelqu'un dans ce petit monde qui m'aime vraiment, vraiment beaucoup!

vendredi 1 février 2008

La neige sous les lampadaires

Il neige aujourd'hui. Il neige BEAUCOUP aujourd'hui. Je pousserais même ma "luck" en disant qu'il a vraiment beaucoup neigé cet hiver.

Que les vieux viennent nous dire que dans leur temps, c'était ben pire, que les bancs de neige dépassaient les toitures, qu'il fallait se déplacer en skidoo ou en raquette, ou ben pas pantoute. Qu'ils viennent, les vieux, je les attends. Je m'en fous de savoir que dans le temps c'était pire, parce que pour moi, aujourd'hui, en ce moment même, il neige beaucoup, et même beaucoup trop.

Mon amoureux était censé venir me voir ce soir. Je crois que mon chien est mort.

Gelé.

jeudi 24 janvier 2008

PRESQUE fâchée

Hier, j'ai écouté le match des étoiles. Je ne sais que faire de ma vie, direz-vous. Eh bien oui, soit, je suis une patate de divan à l'occasion. Qu'importe, je fus presque outrée en y voyant ce que j'ai vu.

Jean-François Breault, le (non) célèbre chanteur de Don Juan, a effectué une danse sur Relax de Mika. Cette danse, elle était exécutée sur des tapis roulants. À la fin de la danse, Normand a félicité le chorégraphe, Yanick Van Volkovich (nom fictif), pour sa GRANDE et INCROYABLE originalité. Je n'en croyais pas mes oreilles. Et Monsieur Valkiri (nom ficitf 2) de rétorquer " je voulais quelque chose de différent... " et bla bla bla. Là, je n'en croyais pas mes yeux, ni mes oreilles. Original, le Volrinski (ok, jpense que vous avez compris que je ne me souviens pas de son nom)? PANTOUTE! Sa chorégraphie est presque IDENTIQUE à celle de OK Go qu'on peut voir sur Youtube, même leurs vêtements!

Sérieusement, j'étais pas très contente. Heureusement, à la fin de l'émission, Normand à mentionné que la danse était inspiré de OK Go...

Oui, il l'a dit. Il l'a dit tard, mais il l'a tout de même dit. C'est pour ça que je suis PRESQUE fâchée. Remarquez que même si la chorégraphie n'avait rien d'extraordinaire vu l'énormité du plagiat, le grand fendant de Breault a quand même gagné.

Là, j'étais fâchée pour vrai.

mercredi 23 janvier 2008

Toujours rien...

Il est 17 h 22. J'ai fait un travail et demi.

Youppi.

Mais j'ai encore rien trouvé de pertinents pour mon émission de demain.

Fait chier.

Quand il ne faut plus chercher, mais trouver

Je suis lente aujourd'hui. Il fait beau dehors, alors ce n'est pas le manque de soleil qui fait de moi une limace. Je suis en congé, j'ai le temps de faire un paquet de trucs que j'ai l'habitude de relayer au lendemain. Mais fouillez-moi, j'ai le cerveau à off, il n'y a rien à faire. Et comme c'est mon cerveau qui me contrôle, et non le contraire, j'ai le goût de fouerrer, de niaiser, de patauger dans mon inactivité et, comble du bonheur, de m'évacher devant un de mes DVD que j'ai vu à peu près 15 fois chacun. Ça servirait à quoi? À rien du tout, c'est ça l'astuce.

Aujourd'hui, je suis dans une de ces journées où je dois TROUVER un million d'idées pour un million de projets. Mais des idées, j'en ai pas. J'ai beau chercher sur le net, qui est censé regorger d'idées juteuses et succulentes, mais je ne trouve rien, rien du tout. À la vache, je suis dans le pétrin. J'ai un travail en rédaction créative à faire et je suis nullement créative. J'ai des sujets pour une émissions de radio à trouver, et je suis nullement inspirée. Tout ce que je lis me semble sans intérêt. Ils se sont donné le mot ou quoi? Eh oh, le monde, la vie, tu peux pas faire jaillir des événements intéressants dont je pourrais parler?? Un extra-terrestre, un poisson à mille yeux, Jésus 2... N'importe quoi, mais donnez-moi de quoi!

C'est pas ma journée.

MOUTON rose xoxo