vendredi 29 février 2008

La tag

C'est Valérie, la blonde charmante et spontanée, qui m'a envoyé le tag!

Voici le jeu :

1. Écrire le lien de la personne qui nous a tagué
2. Préciser le règlement sur son blogue
3. Mentionner six choses sans importance sur soi
4. Taguer six autres personnes en mettant leur lien
5. Prévenir ces personnes sur leur blogue respectif

Voici les 6 choses sur moi.
  • Je suis née à Saint-Hyacinthe, et j'ai vécu à Ste-Madeleine. Oui, oui, là où le camping, ça se fait au bord de l'autoroute, là où on aime relaxer en inhalant du dioxyde de carbone, tout en écoutant le ronron des camions. Fascinant!
  • J'ai déjà sauté à pieds joints dans un fossé plein de maaarde en pensant que c'était de la boue. C'était à Ste-Madeleine.
  • J'ai passé la cassette de Super Mario 64. Ma seule victoire à ce jour contre un jeu vidéo.
  • Je suis maniac des Sim's. Ne m'achetez JAMAIS ce jeu, sinon je ne sortirai plus jamais de chez moi. Vrai.
  • Une malédiction qui m'afflige depuis l'été m'empêche de conserver les vestes que je m'achète. Nombre de vestes achetées depuis l'été : 4. Nombre de vestes perdues et/ou volées depuis l'été : 2. Nombre de vestes brisées depuis l'été: 1. Chiant.
  • Dans ma courte vie de conductrice, j'ai déjà été responsable d'un accident : je suis rentrée dans le "cul" d'un gars qui attendait à une lumière rouge. Je pensais qu'elle était verte...

Je donne la tag à Chanel et Élizabeth qui j'espère n'ont pas encore été taguées...

jeudi 21 février 2008

Un mouton multicolore

La vie nous a fait comme elle nous a fait. On n'a pas le pouvoir de changer quoi que ce soit, sauf peut-être avec beaucoup de bidous et beaucoup d'inconscience (à voir la photo des fesses...).

Mais si je pouvais me réveiller demain matin, et avoir de l'air de ce que je veux, j'aimerais:

  • avoir la peau couleur café des Sud américaines;
  • avoir les fesses d'une Brésilienne;
  • avoir les cheveux d'une asiatique;
  • avoir la taille d'une Suédoise (ça ferait changement de ma grandeur actuelle);
  • avoir le rythme et la voix d'une Africaine;
  • avoir la patience d'une Tibétaine.
Un mouton multicolore, multiracial, multiculturel...

Wow.

mardi 19 février 2008

Je veux me swifferiser

Je me sens comme une vieille vadrouille qu'on aurait remplacée par un Swiffer. La vadrouille, elle nettoie mais elle est comme pu dans le vent. Fini le temps du vieux chiffon, bonjour la statique!

J'ai toujours pensé que j'étais créative, originale, imaginative. Mais là, depuis un bout, bof... D'abord, hier, on a reçu l'agréable visite de la Célibataire urbaine et de Philippe-André Piette, des blogueurs qui ont été propulsés dans le domaine du journalisme, un peu par chance, un peu par talent. Depuis que j'ai découvert la blogosphère, je me disais justement que peut-être, quelqu'un d'important me lira, et qui sait. Mais il semblerait que les blogues sont de la race des vadrouilles sales et désuètes : ils ne sont plus IN. Trop de blogues déjà, le mien se perd dans la masse.

Puis, hier, j'ai vu Borderline avec la si belle, la si bonne, la si nue (!!) Isabelle Blais. Le film est basé sur un roman. Dans le film, on voit KiKi, le personnage d'Isabelle, écrire son roman. On voit ses mots défiler à l'écran, c'est beau et tellement swiffer! J'aurais envie d'écrire comme ça. Mais j'ai eu une enfance totalement normale, donc pas de chance.

Finalement, aujourd'hui, comme à tous les mardis après-midis, j'ai assisté à mon cours de rédaction créative. J'ai reçu une note pour les 4 premières pages de ma nouvelle. Une belle note vadrouille qui pue, en dessous de la moyenne. Pas de beaucoup, mais quand même, ça pue.

Il y a des fois où je sais plus quoi faire pour me "swifferiser". J'ai toujours aimé écrire, inventer des histoires, imaginer des scénarios. J'écris tout le temps, pas pour rien que j'ai craqué pour le blogue. Je suis comme dans une position plate. Je suis pas dans les plus poches, je pense très modestement avoir un certain talent en écriture, mais pas assez pour me faire des espoirs. C'est comme si j'avais une moitié de toast de talent. Ça satisfait pas, ça, une moitié de toast. Je dirais même que c'est vachement décevant.

Moi qui me cherche constamment, je me rends compte que je suis pas un Swiffer dans rien. C'est ça le vrai problème. Dans tous les domaines, je suis toujours dans la moyenne, toujours un peu en dessous. J'aimerais ça avoir un vrai talent. J'aimerais ça avoir quelque chose en quoi j'ai pas besoin de fendre le cul en 4 pour arriver à ressortir du troupeau.

Je veux bien être mouton, mais j'aimerais ça me faire remarquer, aussi.

Un jour, du moins.

Un jour...

lundi 18 février 2008

Salut, la vieille!

Et voilà, c'est fait! J'aurais dû m'en débarrasser bien avant de cette vieille bagnole rouillée, mais c'est ce matin que ça s'est fait.

Je dois vous avouer que ça me fait un peu de peine. Ok, la "scrap" m'a remis 150 $, et j'ai eu un remboursement de 125 $ pour mes plaques, mais j'ai perdu une partie de ma liberté... Auto pour automobile, auto pour autonomie. Malgré son look plutôt moche, elle m'a transportée plusieurs fois de Saint-Jérôme à Sherbrooke.

Je vais m'ennuyer des vendredis matins où, le coeur léger, j'embarquais sur l'autoroute 10 en direction de mon chez-nous. Pendant 2 h, je chantais à tue-tête, en essayant de camoufler le grichage de tes speakers, vieille chippie. Je vais m'ennuyer des petits gémissements que tu poussais à l'occasion et qui me rendaient nerveuse à mort. Toutes les fois où on prenait la route ensemble, je me disais "c'est peut-être la dernière fois, elle va sûrement me lâcher..." Mais tu ne m'as jamais déçue. Tu as assuré sur toute la ligne. Je vais me rappeler à jamais les tempêtes qu'on a bravées ensemble, et le fossé dans lequel on a sombré, un certain dimanche matin. Et je me souviendrai toujours de ce jour sombre où le mécano a ouvert ton capot et m'a dit "Le gasket de tête va lâcher... On sait pas quand, mais continue de rouler avec et tu risques de te retrouver jammer sur la route un des ces quatres. Je suis désolé." C'est à ce moment que j'ai su qu'il fallait que je me débarrasse de toi.

Alors rest in peace, la vieille! T'as fait ton temps, tu mérites le repos éternel.


jeudi 14 février 2008

Sortir pour faire sortir le méchant

Mes amis, ce matin, je vais bien.

Je me suis couchée à 4 h du matin. Je me suis levée à 8 h 30. Je me suis pointée à un cours qui n'a pas eu lieu. Mais qu'à cela ne tienne, je suis heureuse.

La petite soirée au Contact et la poutine chez Pap's m'ont fait du bien. Vraiment. Ce matin, j'avais hâte de me lever et d'affronter la journée, même si elle s'annonce loooooongue. J'en ai rien à foutre si mon corps est faible, mon petit coeur, lui, il est top shape!

Cela dit, j'aimerais relativiser mes propos du dernier billet. J'ai eu un overflow d'émotions, ça arrive. Plusieurs personnes m'ont fait voir que, comme d'hab, j'ai dramatisé. C'était pas SI pire que ça... On en revient, on prend sur soi, et on continue!

C'est pas comme si j'étais au Jeux olympiques et que je m'étais plantée à mon épreuve après 4 ans d'entraînement. C'est pas non plus comme si j'étais chirurgien et que mon patient était mort entre mes mains.

Non, sérieusement, il y a pire que ma petite-minime-infime déception.

Bonne Saint-Valentin :)

mercredi 13 février 2008

C'est raté...

D'abord, tu penses à un numéro. T'en élabores le concept, tu trouves la musique, les accessoires, le décor. Puis, tu fais une mise en scène, et pendant plusieurs semaines, tu t'endors en te répétant les paroles et les gestes des chansons que tu vas chanter. Tu fais tout ça pour une raison, pour un spectacle, pour une soirée, un petit dix minutes de ta vie qui devrait t'apporter la satisfaction d'avoir réussi quelque chose de grand.

Hier soir, à UdeS en spec, ce n'est pas ce qui s'est passé pour moi. Après ces dix minutes qui m'ont paru interminables, je me suis dit "c'est raté".

C'est raté, le moment de plaisir. C'est raté, le sentiment de satisfaction. C'est raté, les dix minutes de gloire.

Je sais qu'il y a plein de gens qui m'ont trouvé bonne. J'ai reçu des compliments et j'ai senti qu'ils étaient sincères. Merci, les Jeux. Mais il reste qu'à mon retour à la maison, j'ai éclaté en sanglot. Vous ne pouvez pas imaginer ce que ça m'a pris pour me convaincre de le faire, ce numéro. J'ai rarement eu le guts de faire un truc par moi-même, surtout de cette ampleur. Pour une fois, je me suis dit que j'allais le faire, que j'allais réussir, que j'allais reprendre la confiance en mes talents que j'avais perdue.

Eh bien ça aussi, c'est raté.

Si j'en faisais souvent, des spectacles, ce serait différent. Je me dirais "ouf, dure soirée", j'irais me coucher en me disant que demain, je ferais mieux. Mais là, je peux pas recommencer. Et la soirée d'hier me laisse un goût très amer dans la bouche. La pilule, je l'ai avalée, mais c'est comme si j'avais du reflux gastrique. ça remonte, ça redescend, et ça brûle. Ça brûle, la déception.

Je vais m'en remettre, ça va déjà mieux qu'hier. Mais c'est difficile, parce que je sais que j'aurais pu faire mieux. Le numéro était bon, et j'ai pas pu l'amener où il aurait pu aller. Et je me remets en question...

et j'avais juste pas besoin de ça.

mardi 12 février 2008

À Sherbrooke aussi...

Il n'y a pas que mes amis stagiaires Carl et Sandrine qui rencontrent des gens bizarres. Pas besoin d'aller à Montréal pour faire des rencontres douteuses, à Sherbrooke aussi c'est possible.

J'avais eu une matinée de marde. La fille qui devait rentrer après moi au travail ne s'est jamais pointée. Elle était malade. Je suis donc restée une demi-heure de plus, car c'était le bordel, et ça m'a fait chier. Là, je me dirigeais à reculons à la répétition générale pour UdeS en spectacle et ça me fichait une trouille intense. Pour rendre le tout encore plus insupportable, j'allais être menstruée dans 2 jours.

Vous comprendrez donc que j'avais pas le goût de rencontrer un étranger bizarre qui me parle de choses bizarres auxquelles je suis évidemment obligée de répondre. Mais le voici qui se pointe le nez dans la cabine d'autobus. Un petit monsieur dans la cinquantaine, la jasette pas mal lousse. Je le voyais venir, il allait ouvrir la bouche, ça se sentait.

Lui: Il vente pas mal, han! Un vent du nord, ça!
Moi dans la vie: Ben ouais, han!
Moi dans ma tête: ...
Lui: Aime-tu ça l'école?
Moi dans ma tête: Osti...
Moi dans la vraie vie: Ben oui, pas pire.
Lui: Ça l'aide avec le tabac magique, han!
Moi dans ma tête et dans la vraie vie : ???
Lui: Ben oui, tsé le tabac magique! Vous fumez ça, vous autres les jeunes han? Dans les cours, vous devez pas comprendre la même affaire quand vous en avez fumé!
Moi dans la vraie vie : Je sais pas, moi j'en fume pas vraiment.
Lui: Awaye, tu peux me le dire, moi aussi j'en fume, à mon âge, on n'a pas le choix...

Et là, le bus est arrivé. Et il n'embarquait même pas dedans. Il est venu dans la cabine juste pour me parler, juste pour entrer dans ma bulle, juste pour me faire chier. Et même si j'ai trouvé cette conversation tout à fait ennuyeuse et totalement inopportune, j'ai quand même lâché un poli "bonne soirée" à son instigateur.

Savoir-vivre, quand tu nous tient!


dimanche 10 février 2008

Le romantisme, ça sent l'ail!

On a essayé, mais ça n'a rien donné. Toutes les fois où on l'a voulu, même très fort, ça n'a pas non plus fonctionné.

Mon chum et moi, on est pas romantique. Point.

Mais est-ce que c'est écrit quelque part qu'il faut absolument l'être? Est-ce qu'on est vraiment obligé de s'offrir des fleurs, de souper aux chandelles, de prendre des bains moussants, de se faire des longs massages huileux, de se mettre beau en tout temps pour faire plaisir à l'autre?

Bon ok, à l'occasion, j'avoue que ces petites choses sont agréables, sympathiques, cutes. Mais nous, quand on essaie de les faire, ces petits trucs, ça revire toujours en rigolade, en niaisage et ça finit inévitablement en fou rire. On n'est incapable de prendre notre rôle de tit-couple-romantique-à-la-limite-du-quétaine au sérieux.

Ce weekend, comme nous serons éloignés lors de ladite soirée, on a voulu se faire un souper de St-Valentin. D'abord, élaborer le menu de la soirée n'a pas été évident. Ça s'est presque transformé en chicane... Côté romance, on a vu mieux! Finalement, notre choix s'est arrêté sur des langoustines. Avec notre grande adresse en matière de popotte, nous avons failli les faire brûler, les langoustines, et asperger en prime le comptoir de beurre à l'ail.

Puis, vint le temps de la fondue au chocolat. Ah ça, c'est plutôt amusant à faire en couple. Sauf que quand tu coupes les fruits sur la même planche où t'as précedemment haché l'ail, la plaisir s'amenuise.

Conclusion? On va se le dire, manger des langoustines, avec les doigts et tout, c'est pas très charmant. On va se le dire là aussi, puer l'ail à plein nez, c'est pas très charmant non plus.

Mais en bout de ligne, on a beaucoup ri : de notre non-talent en cuisine, de nos gaffes, de notre idée bizarre de manger des scampies..

Cette soirée me laisse donc de bons souvenirs, des souvenirs d'un romantisme qui sent l'ail!

samedi 2 février 2008

Soulagement

Mon petit coeur est heureux, car mon chum est un héros.

Eh oui, croyez-le ou non, il a bravé vents et verglas et grésille et neige pour venir me voir, dans mon lointain home sweet home. Une route qui lui prend habituellement 2 heures lui en a pris... 4. Tout ça pour moi!

Mais là je vous entends crier : mais que tu es odieuse de l'avoir laissé prendre la route! Sois damnée, Ô misèreuse, Ô ingrate! (Racine, bordel, tu me suis jusque dans mon blogue... je te déteste). Mais sachez que je lui ai dit maintes et maintes fois de NE PAS venir. Il ne m'a pas écouté, quel bonheur! ;)

Je peux maintenant affirmer qu'il y quelqu'un dans ce petit monde qui m'aime vraiment, vraiment beaucoup!

vendredi 1 février 2008

La neige sous les lampadaires

Il neige aujourd'hui. Il neige BEAUCOUP aujourd'hui. Je pousserais même ma "luck" en disant qu'il a vraiment beaucoup neigé cet hiver.

Que les vieux viennent nous dire que dans leur temps, c'était ben pire, que les bancs de neige dépassaient les toitures, qu'il fallait se déplacer en skidoo ou en raquette, ou ben pas pantoute. Qu'ils viennent, les vieux, je les attends. Je m'en fous de savoir que dans le temps c'était pire, parce que pour moi, aujourd'hui, en ce moment même, il neige beaucoup, et même beaucoup trop.

Mon amoureux était censé venir me voir ce soir. Je crois que mon chien est mort.

Gelé.