jeudi 6 décembre 2007

Moi+café=amour/haine

Dans le contrat qui vient avec le statut d'étudiant universitaire, il y a une clause qui stipule : "Tu te coucheras tard et afin d'amoindrir les effets d'une nuit sans sommeil, du café tu boieras." Ce matin, afin d'accomplir mon devoir de bonne étudiante, afin de comprendre le chargé de cours qui, pour une obscure raison, ne semblait plus parler français, je m'en suis enfilé un, un café. Grave erreur...

Je vous explique en 3 étapes :

1. Pendant : La chaleeeeeur
Mon premier sentiment a été de sentir la chaleeeeur envahir mon corps. Rien de désagréable là-dedans. Jusque là, tout va bien.

2. Après : Le "shakage" par en-dedans
Déjà après la moitié du café, ça se complique. Je me sens sous l'effet d'une quelconque drogue. Ma bouche se fait aller tout seul, on n'aurait le goût de me taper dessus tellement je suis énarvée. C'est aussi l'étape de l'angoisse qui commence, je suis toute pognée en dedans. Je ne peux ABSOLUMENT PAS rester à ne rien faire. Impossible, sinon, c'est l'angoisse. Je me mets à stresser comme une dingue, et j'ai mal au coeur, et plus je pense à mon mal de coeur et plus je deviens stressée.

3. LONGTEMPS après : LE mal
C'est la déchéance. Il y a environ 5 heures que j'ai bu mon seul et unique café de la journée, je n'ai pas dîné, je n'ai pas souper et je ne suis pas encore capable de manger. Je me sens dégueue, comme un lendemain de brosse. En fait, j'ai eu des lendemains de brosse beaucoup moins durs à supporter que mon corps en ce moment. J'aurais le goût d'en sortir, de le mettre au lavage avec ben du bleach pour être sûre qui reste plus une seule miette de grain de café nulle part dedans. Horrible.

Je n'arrive toujours pas à comprendre, mais mon corps de chochotte ne supporte pas le café. Je crois même que c'est une allergie. Chaque fois que j'en prend, je me dis que mon corps va ben finir par s'habituer, que je vais ben finir par en devenir accro, comme tout le monde. Mais non. Toutes les fois, c'est une déception suivie de j'aurais-pas-dûs en rafale.

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