mardi 27 mai 2008

Épisode naïf numéro 4 : Pouce, mais pouce égal!

Il y a au moins quatre ans de cela, par une chaude nuit d'été, je décide, à une heure plutôt tardive, d'aller rejoindre des amis dans un after hour, à Laval. Pour bien comprendre ce qui suit, je dois d'abord vous expliquer mon aversion, que dis-je, ma hargne envers Laval.

Je déteste Laval. Toutes les fois où j'ai mis les pieds à Laval, je m'y suis perdue. Je ne comprendrai jamais Laval, donc, je n'aimerai jamais Laval.

Voilà.

Ceci dit, j'embarque quand même dans ma voiture et je prends quand même la direction de cette ville du diable, parce que je suis jeune et que c'est écrit quelque part qu'il faut faire des folies quand on est jeune. Résultat : je me suis perdue, et comme il faut en plus. Quand je fais quelque chose, je ne le fais pas à moitié : j'ai tourné en rond pendant deux heures.

Mais ce n'est pas tout.

Au troisième dépanneur où je me suis arrêtée pour demander mon chemin (c'est qu'en plus, Laval est probablement le seul endroit au monde où les employés des dépanneurs ne connaissent pas la ville...), un jeune homme m'apostrophe.

Jeune homme qui m'apostrophe : Hey, ça fait 2 heures que je marche... Tu t'en vas par où?
Moi, juste tannée : Au Red light, mais là...
Jeune homme effronté qui me coupe : Ah ouais? Je vais y aller moi aussi!

Complètement dépassée par les événements, je l'ai embarqué. Oui monsieur. Et c'est même pas tout, j'ai poussé la crédulité encore plus loin en arrêtant à la Caisse populaire pour permettre à mon compagnon de route non désiré de retirer de l'argent pour payer son cover. Oui, monsieur. Alors que plusieurs d'entre vous auraient fui pendant cet arrêt au puit, moi, je suis restée. Oui, oui, oui, monsieur.

Mais là, quand nous sommes enfin arrivés au bar, mon ingrat de pouceux m'a demandé : « Est-ce que je peux laisser mon sac dans ton char? », c'en était trop. J'ai dit NON MONSIEUR.


Il n'a pas pu entrer dans le bar.

Hi hi.


Il a dû retourner à pied chez lui. Et on devait être encore plus loin de chez lui qu'au moment de notre infortune rencontre. Ha ha!

Douce, douce vengeance!


jeudi 22 mai 2008

Fuck off!

Ceux qui me connaissent le savent, j'ai des opinions sur un peu tout et j'aime bien les dire. Jusqu'à maintenant, je ne me suis pas trop servi de ce blogue pour les divulguer, mais là, je dois le faire, vraiment.

Hier, je suis tombée sur un article de journaux qui m'a un peu surprise, voire choquée. Vous connaissez Jessica Barker, celle qui jouait dans les intrépides? On ne la voit plus souvent à la télé, son heure de gloire s'est terminée en même temps que ladite émission. Eh bien cette jeune femme a trouvé un moyen de faire parler d'elle : elle vend des chandails sur lesquels est écrit : "FUCK FACEBOOK".

Wow.

Ça, c'est de l'innovation.
Sans blague, je trouve ça complètement nul. Facebook est là pour rester, on est mieux de s'y faire. C'est vers ça que notre monde s'en va. Eh oui! Je n'adule ni ne dénigre ce nouveau venu, disons plutôt que je lui trouve plus de bienfaits que de mauvais côtés. Étant la copine d'un comédien et producteur de théâtre, je considère que Facebook est une excellente façon de faire la promotion de spectacles ou d'événements. Puis, on peut reprendre contact avec de vieux amis, pourquoi serait-ce à ce point dommageable?

Madame Barker fut seulement un peu enragée lorsque des fans, des gens qui lui sont totalement inconnus, ont essayé de l'ajouter à leur liste d'amis. Bon. Pour les personnalités publiques comme elle (...), c'est certain que Facebook ne permet pas la protection de la vie privée. Ce n'est pas aussi safe qu'un chalet sur le haut du montagne, mettons. Mais encore, ça dépend de la façon dont on utilise le fameux site. Jessica est une grande fille, elle peut décider d'y mettre des photos ou non, de refuser des demandes d'amis, d'augmenter la confidentialité de son profil, etc.

Mais pour monsieur-madame-tout-le-monde, on va se le dire, c'est assez rare que des inconnus nous demandent de les ajouter. Moi, en tout cas, ça ne m'ai jamais arrivé. Et vlan dans les dents. Sa belle argumentation vient de foutre le camp.

Sérieusement, ce qui m'agace le plus là-dedans, ce n'est pas qu'elle s'en prenne à Facebook. La machine est assez grosse pour se défendre elle-même. Le problème, c'est que madame Barker va étendre sa hargne sur tout de sorte de sujet. On va voir apparaître des chandails "Fuck Le Secret" et "Fuck le Plateau". Je comprends juste pas à quoi ça sert d'être aussi violent dans ses propos. Ça donne quoi, ça soulage quoi, ça change quoi? Est-elle si désespérée? Oui, sa carrière n'est pas ce qu'elle a déjà été. Mais est-ce qu'elle pense vraiment que passer pour une professionnelle frustrée en manque d'attention va lui amener du travail?

Et pendant que je me plains, elle, elle se fait des gros billets. Parce qu'il semble que sa nouvelle PME fonctionne à merveille. Mais vous, seriez-vous fiers de faire de l'argent en vendant ces t-shirts?

Auriez-vous le sentiment profond d'aider votre société à progresser?

Fuck off!

jeudi 8 mai 2008

Do mi sol do sol mi do

Pendant que je me ronge les sangs pour toutes sortes de raisons banales et nullement importantes (du genre mon avenir, mon nouvel appart, mon nouveau programme...), il y a un rêve qui s'installe tranquillement dans mon cerveau. Il s'est logé quelque part dans mon hémisphère droit. En fait, ça fait longtemps qu'il est là, mais je sais pas pourquoi, j'ai tendance à l'oublier. Il aime bien se cacher, le vilain. Il me joue des tours. Parfois je me dis : "Parfait, il est disparu, on passe à autre chose..." Mais chaque fois, il revient. Il me saute dans la face, il se plante devant moi. Il ne bouge plus. Et il me tire la langue.

Cette stupide envie de chanter me tire la langue comme jamais, ces temps-ci. J'ai même envie de lui arracher et de la mettre dans le vinaigre.

Et tout le temps que l'envie est là, je me couche le soir en m'imaginant donner des spectacles, enregistrer en studio, donner des entrevues, passer à TLMEP, recevoir des trophées, porter des super robes et des talons hauts super inconfortables. C'est pas mal de m'imaginer tout ça, je le sais. Mais vous vous doutez bien que les occasions de chanter, ça courent pas les rues. Alors je chante chez moi, quand il n'y a personne à qui je peux casser les oreilles.

Et ce n'est pas seulement ça. Depuis un certain temps, j'ai perdu confiance en ma voix et en mon talent. Bof, je ne veux pas retomber dans l'apitoiement et les larmes, ce blogue en est saturé! Reste que je me sens dans le besoin de reprendre des cours de chant avant de participer à des concours ou de refaire des gros spectacles. Ça prend beaucoup de confiance en ses moyens pour faire des concours. Il ne faut pas crouler sous la pression. Il ne faut pas avoir peur de foncer. Pendant que moi je me morfonds dans mon sous-sol, mon amie, la superbe Marie-Ève, ne manque aucune occasion de se produire. Je l'admire, vraiment!

Mais encore là, ce n'est pas seulement ça. À vrai dire, je n'ai pas envie de faire ce que tout le monde fait dans les concours. J'ai pas une voix qui colle à ça, et je n'ai pas nécessairement envie de faire en sorte qu'elle y colle. J'en ai un peu marre des chanteuses à voix qui se trouvent bonnes parce qu'elles chantent exactement comme la chanteuse. Interpréter, c'est pas imiter. Chanter, c'est pas crier non plus. Moi, j'ai pas envie de crier. J'ai pas une voix qui s'entend à 50 km à la ronde. Ça me correspond pas, ces concours amateurs, voilà tout.

C'est pourquoi j'ai envie d'écrire mes trucs. Je veux chanter des paroles qui me ressemblent. Je veux trouver mon style. J'ai toujours été comme ça. Je n'aime pas me plier aux conventions. Je prends ces conventions et je les arrange à mon goût. C'est ce que j'aimerais faire en musique.

Et voilà. Le rêve s'est de nouveau ancré dans mon cerveau, mais cette fois-ci, je crois qu'il va y rester. Ce n'est pas pour demain, mais un jour, je vais faire un album. J'y tiens... et j'y crois! Il faut seulement que je me trouve un musicien ou une musicienne qui aurait envie d'en faire autant...

Des intéressés? :P

jeudi 1 mai 2008

D'un appart à l'autre

Amoureux et moi avons trouvé un appartement.
Eh oui, j'avais presque perdu espoir de voir ce jour arriver, mais c'est fait. Nous n'avons pas eu besoin de chercher si loin, nous allons emménager dans le bachelor sous les parents à Amoureux. Oui, oui, à Saint-Jérôme. Oui, oui, je vais toujours à l'UQÀM l'année prochaine. Oui, oui, vous avez compris : soir et matin dans le trafic...

Bon, c'est certain que c'est pas l'idéal pour le voyagement, mais ce l'est pour une multitude d'autres raisons. D'abord, le 3 et demi nous coûte 500 $ tout inclus, et quand je dis tout inclus, ça veut aussi dire le câble et Internet. Wow. Je n'espérais même pas autant de commodités!

Ensuite, cet été, je travaille dans un camp de jour qui se situe à St-Jérôme. Amoureux aussi travaille dans le coin l'été et durant l'année. Alors, tant qu'à s'installer quelque part où on devra voyager ET pour aller à l'école ET pour aller travailler, on s'est dit qu'on allait au moins se rapprocher d'un des deux.

Enfin, je réitère : 500$ tout inclus. Wow. Impossible de trouver mieux. À ce prix-là, on peut se permettre de payer plus pour le gaz.

Voilà, j'ai un appartement. C'est pas Versailles, j'en conviens. On va peut-être se sentir un peu à l'étroit quelque fois. Mais on a une piscine et un spa. Versailles avait même pas ça! Ha!

Cela dit, j'ai hâte d'emménager pour vrai. J'ai commencé à harceler Amoureux avec des idées de déco. Je rêve à Ikea la nuit. Je m'imagine nager dans une mer de peinture multicolore. J'ai même des papillons dans le ventre à la pensée de faire des boîtes.

Nouveau programme, nouvelle université, nouvel appart, nouvelle vie de couple qui commence...

D'un appart à l'autre, toute une vie qui change!