jeudi 27 mars 2008

Rien

Ce soir, j'ai rien à dire. Vraiment rien, je suis désolée, lecteurs assidus ... C'est triste, il ne se passe rien de totalement incroyable ou d'époustouflant dans ma vie. Des anecdotes? Bah, pas assez intéressantes... Des colères? Oui, il y en a quelques-unes, comme toujours, mais j'ai pas envie de glisser les doigts là-dedans et de pianoter des mots haineux. Pas maintenant, pas un jeudi soir.

Il est 22 h 07. Alors que tout le monde boit et danse, boit encore et "frenche", boit un peu trop et oublie, moi, je suis assise dans mon lit, l'ordi sur les genoux. Et j'ai envie d'écrire.

J'avais envie de sortir il y a quelques heures. Je voulais vraiment faire comme les autres, me fondre dans le troupeau pour boire et danser, pour boire encore et... danser encore plus ;) Mais le corps a pas suivi. Et quand le corps dit non, quand les yeux te ferment tout seul, quand tu pognes un fou rire en pleine émission de radio (m'excuse Ari!), il n'y a rien à faire.

Il est 22 h 22. C'est fou comme écrire pour rien dire peut quand même prendre du temps.

Je vais dormir bientôt, je crois. Il le faut. J'aime dormir. Quand j'étais jeune, je me réveillais toute pimpante à 6 h du matin, tous les jours, école pas école. J'ai toujours pensé que j'étais une lève-tôt. Je pense que le sommeil croît avec l'usage. À moins que ce ne soit la paresse... J'aime tellement être emmitouflée dans des couvertures, j'en aime la chaleur, le confort. En fait, ce qui me pousse à me lever, c'est la pression infernale du temps qui passe... Le sablier de ma vie que j'entends s'écouler, qu'on entend tous s'écouler. Pour moi, le sommeil, c'est du sable qui coule pour rien, du temps perdu, du bonheur vide, abrutissant. J'aime dormir, mais pas trop longtemps. J'aime dormir quand je suis vraiment à bout, quand mon corps me dit non pour sortir, quand mes yeux se ferment tout seul...

22 h 41.

Ouais, je pense que c'est vraiment le temps d'aller égrainer mon sablier pour un petit huit heures...


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