dimanche 16 mars 2008

Inquiétude d'un dimanche matin

J'ai peut-être trouvé un appartement pour héberger ma nouvelle vie d'étudiante montréalaise. Un coquet et très éclairé 3 1/2 à Ste-Thérèse, juste assez grand pour laisser respirer notre bordel à David et moi. Quand j'ai mis les pieds dans ce logement, je me suis dit : "ça y est, c'est le bon". Je me sentais déjà chez moi. Je nous voyais assis dans le salon à regarder un film et à manger du popcorn. Je me voyais déjeuner dans la cuisine et lire le journal. Je m'imaginais même dans la salle de bain en train de faire du lavage. Wow. Cet appart, c'est le nôtre.


Mais biensûr, il y a un immense mais. Un mais si gros que je crains qu'il nous empêche d'habiter ce logement pourtant fait sur mesure pour nous. Il est libre le 1er mai, et mon bail à Sherbrooke finit le 1er juillet.

Caca.

C'est pas comme si je faisais un salaire de fou et que je pouvais me permettre de payer deux loyers pendant deux mois. La vérité c'est que j'aime bien mon boulot avec les garçons de génie, mais le peu d'heures que je fais par semaine me sert à payer mon épicerie et mes quelques sorties. Bon, je sais, ces dernières semaines, les sorties affluent de partout. Je me suis un peu laissé allé à des dépenses futiles et fortes en alcool. Cela dit, je tiens à dire que depuis le début de la session, j'ai été vraiment sage. Cette période de party, je peux me la permettre. Elle est passagère et réfléchie, en quelque sorte.


Le fait est que je ne sais pas encore quel sera mon emploi cet été. Je pourrais retourner bosser au camp des artistes, avec mes petits monstres adorés. Mais je devrai me taper 20 minutes de voiture tous les matins, ce qui craint un peu. Je pourrais toujours travailler dans un autre camp de la ville de Ste-Thérèse, mais les salaires ne seront pas aussi bons, c'est certain. Enfin, je pourrais me dénicher un emploi dans un café, resto et autres bars de ma nouvelle ville.

Bref, plusieurs choix défilent devant moi, mais j'ai pas beaucoup de temps pour choisir... Et j'ai un peu peur de ne pas gagner assez d'argent pour payer tout le toutim qui vient avec un nouvel appart. L'amoureux, lui, il n'est pas stressé. Il travaille dans une école secondaire, professeur de théâtre. Moi, avec mon petit travail de permanente à l'AGEG, j'ai beaucoup de croûtes à manger! :S

Un peu d'inquiétude en ce dimanche matin. Des inquiétudes passagères, mais très réfléchies...


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